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Le plaisir de manger

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Manger est un des plaisirs fondamentaux de la vie et doit le rester. En matière d’alimentation, Seule la connaissance peut aider à retrouver un équilibre adapté à nos besoins.

vendredi 21 décembre 2007

COMMENT REPÉRER LES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ?


Les troubles du comportement alimentaire sont de plus en plus fréquents et largement incriminés dans le développement de l'obésité.
Mais pour savoir repérer les troubles du comportement alimentaire, il faut d'abord se poser la question : "qu'est-ce qu'un comportement alimentaire normal ?

Le comportement alimentaire
Manger correspond à un comportement dit archaïque. On le fait de façon réflexe et sans avoir à y réfléchir.
L'acte de manger remplit 3 grandes fonctions :
- une fonction énergétique pour apporter au corps les calories nécessaires à son fonctionnement
- une fonction hédonique : il faut prendre du plaisir en mangeant
- une fonction sociale : dans nos civilisations, manger se pratique en groupe et permet de passer certaines valeurs.
Si ces 3 grandes fonctions sont respectées, on peut considérer avoir un comportement alimentaire normal.

Les déterminants du comportement alimentaire
Le cerveau nous envoie des messages qui gèrent l'acte de manger. C'est la faim, au moment où le corps est en hypoglycémie. C'est aussi l'appétit qui correspond à l'envie de manger tel ou tel aliment, en fonction du plaisir que l'on en attend. Et c'est le rassasiement quand la quantité et la qualité ingérée correspondent aux besoins.

Les troubles du comportement alimentaire
Un individu présente des troubles du comportement alimentaire à partir du moment où une des grandes fonctions est perturbée. C'est par exemple manger sans faim (par compensation), ne pas ressentir de plaisir en mangeant ou ne pas supporter manger en compagnie. On retrouve souvent dans la clinique de ces troubles une perturbation des déterminants : pas de sensation de faim, pas de rassasiement, ou un refus de se faire plaisir (par culpabilité).
Mais pour parler réellement de troubles du comportement alimentaire, il faut que ces dysfonctionnements surviennent souvent et surtout que cela induise des conséquences fâcheuses pour la santé : prise de poids, perte de poids ou sentiment d'anormalité.

Les troubles les plus fréquents
Les troubles les plus fréquents en dehors des repas sont :
- le grignotage
- les compulsions : manger des aliments appréciés, mais en trop grande quantité et sans faim.
- les boulimies : manger rapidement, sans plaisir, une grande quantité d'aliment avec une perte de contrôle, suivi ou non de vomissements.
A table, c'est l'hyperphagie le trouble du comportement alimentaire le lus fréquent. Cela signifie : manger en trop grande quantité, en dépassant régulièrement le rassasiement.
Enfin, on enregistre maintenant un trouble alimentaire de plus en pus fréquent : la restriction cognitive. La personne se restreint volontairement, mange moins que ses besoins ou mange des aliments qui ne lui font pas plaisir pour ne pas grossir.

boire de l'eau

Quelle(s) eau(x) faut-t-il boire ?

L'eau est indispensable à la vie.
Pour maintenir un corps humain en bonne santé, il faut consommer en moyenne 2,5 litres d'eau par jour, dont 1 litre par le biais les aliments (les légumes sont très riches en eau) et 1,5 litre de boissons.
Pour améliorer l'équilibre nutritionnel, on peut choisir des eaux riches en certains minéraux comme le calcium, le magnésium, le fluor…

Un bref rappel sur les différentes variétés d'eaux
On distingue 4 types d'eaux :
- l'eau du robinet : elle est rendue potable par des traitements. Sa minéralité (son taux de minéraux part litre est faible : inférieur à 2 g/l)
- l'eau de source : nécessite une autorisation préfectorale pour être mise en bouteille. C'est une eau potable naturellement.
- L'eau minérale : potable naturellement, elle diffère des eaux de source par une minéralité obligatoirement constante. Elle est soumise à une réglementation très stricte. Son taux de calcium, de magnésium, de sel et autres doit être toujours le même pour revendiquer l'appellation "eau minérale".
- L'eau gazeuse : on rajoute soit du gaz carbonique, soit un autre gaz naturel pour obtenir des bulles agréables au goût.

Comment lire l'étiquette des eaux minérales ?
Les eaux minérales sont intéressantes pour améliorer l'équilibre nutritionnel.
En fonction de leur taux de minéralité : eau légère (moins de 1,5 g/litre), semi-lourde( entre 1,5 et 2 g/litre) ou lourde (plus de 2 g/litre), une eau va amener plus ou moins de minéraux.

Prenons l'exemple du calcium : le taux de calcium peut atteindre 600 mg par litre d'eau (ex: Talians) ou 555 mg/litre (ex: Hépar). Quand on sait que les besoins quotidiens d'une femme adulte sont de 900 mg de calcium par jour, on voit que boire une eau très riche en calcium peut participer avantageusement les apports journaliers recommandés (AJR).
À la ménopause et à l'adolescence, les besoins en calcium augmentent encore et les apports doivent être revus à la hausse (1200 mg/jour).
L'eau calcique devient vraiment indispensable en cas de régime sans lait et sans produits laitiers (en cas d'intolérance au lactose).
Certaines eaux ont un taux de magnésium important ( hépar, contrex,). Elles sont recommandées si les apports alimentaires en magnésium sont insuffisants.
En cas de constipation passagère chez un bébé, un biberon d'eau riche en magnésium améliore le transit.


Mais attention au sel.
La teneur en sel (ou sodium) doit être vérifiée systématiquement sur l'étiquette de la bouteille d'eau en cas de régime pauvre en sel ou d'hypertension artérielle. L'eau Saint-Yorre contient 1708 mg de sel par litre (les besoins journaliers sont de 6g par jour pour l'homme). Ces eaux riches en sodium sont à consommer épisodiquement.


Quelques précautions et conseils

- varier les marques et les types d'eau
- éviter de boire une eau glacée qui ralentit le transit
- prendre un verre d'eau à jeun le matin lutte contre la constipation
- lire les étiquettes des eaux minérales
- éviter de boire de l'eau du robinet chaude (pour un thé ou un café). La chaleur peut favoriser le développement des bactéries.
- attention aux eaux aromatisées qui peuvent contenir du sucre en quantités non négligeable
- et bien sûr se rappeler que l'eau ne fait ni maigrir ni grossir.

mercredi 12 décembre 2007

Quels aliments manger pour éviter l'ostéoporose ?

L'ostéoporose atteint 1/3 des femmes de plus de 70 ans et 2/3 des femmes de plus de 80 ans. Cette atteinte diffuse du squelette est une maladie grave en raison des conséquences qu'elle entraîne (fractures et mortalité). Pour prévenir l'ostéoporose, une alimentation adaptée et de l'activité physique sont les 2 premières mesures à privilégier.

Augmenter les apports en calcium à partir de 50 ans
Après la ménopause, deux phénomènes concourent à baisser les stocks de calcium : une diminution de l'absorption intestinale du calcium et une augmentation de son excrétion urinaire. Or le calcium est responsable de la rigidité l'osseuse.
Pour maintenir l'équilibre entre apports et besoins, il est donc indispensable d'accroître sa consommation quotidienne de calcium: + 25%, soit environ 1200mg par jour au total. Cela représente 3 à 4 portions de produits riches en calcium.

Du calcium, mais aussi de la vitamine D, des protéines et des vitamines
Le calcium a besoin de vitamine D pour être absorbé. Il est donc également important de privilégier les aliments riches en vitamine D : poisson gras, œufs….mais également de se mettre au soleil pour que les rayons aident à synthétiser cette vitamine D indispensable.
Les protéines représentent un composant essentiel de l'os et une étude récente vient de montrer qu'en augmentant la ration des personnes âgées en protéines, on met en évidence un meilleur remodelage osseux.
Les aliments riches en vitamine C sont également à privilégier pour lutter contre l'ostéoporose : jus de fruits, brocolis, poivrons, tomate. La vitamine C augmente la synthèse du collagène des os.

Eviter de consommer certains aliments
La caféine est délétère pour l'os. Elle diminue l'absorption du calcium au niveau intestinal et augmente son excrétion par le rein. Attention donc au café, mais aussi aux boissons au cola qui entraînent une baisse de la DMO (densité masse osseuse). Pas plus de 3 tasses de café par jour.
L'alcool à forte dose est également une cause classique d'ostéoporose secondaire, en empêchant la formation de l'os.

Grossesse et Alimentation : Faut-il manger pour 2 ?

La grossesse est une période particulière durant laquelle les besoins physiologiques changent pour s'adapter à la croissance du fœtus. Les besoins caloriques augmentent, mais pas autant qu'on pourrait le penser.

Les besoins énergétiques augmentent peu
L'organisme de la femme enceinte répond à ses nouveaux besoins en mangeant un peu plus, mais surtout en dépensant moins. C'est pourquoi il n'est pas nécessaire de manger pour deux. On préconise un supplément de 100 à 150 calories seulement par jour en début de grossesse (les 2 premiers trimestres) et 200à 300 calories le 3ème trimestre. Cela équivaut à prendre 1 verre de lait en plus en début de grossesse et à rajouter encore un fruit et une tranche de pain en fin de grossesse. Pas plus.

Entre 10 et 15 kilos de prise de poids
La moyenne de prise de poids pendant la grossesse est d'environ 12-15 kilos, si la future maman a un poids de départ normal (IMC entre 18 et 24). Si la femme est en surpoids avant sa grossesse, il serait raisonnable de prendre moins de 12 kilos. En cas d'obésité avant la conception, il est recommandé d'essayer de maigrir avant d'être enceinte.

Prendre trop de poids entraîne des risques
Les risques liés à une prise de poids excessive pendant la grossesse touchent la mère et l'enfant. Chez la maman, on peut voir apparaître un diabète, une hypertension artérielle, une insuffisance veineuse, ou des complications articulaires. Chez le bébé, les risques sont généralement liés à un poids de naissance trop important. En effet, une femme atteinte de diabète pendant sa grossesse donne naissance à des nouveau-nés plus gros que la moyenne. Il existe également des risques de complications obstétricales au moment de l'accouchement.

lundi 19 novembre 2007

Le Double Piège des Régimes

Faire un régime est un acte qui mérite réflexion.
Pourquoi entamer un régime ? L’objectif est-il réaliste ? Quand et comment s’arrêter ?
Et bien sûr quels sont les risques. Car un régime restrictif a toujours des conséquences à la fois sur le comportement alimentaire, mais aussi sur le mécanisme de stockage.

Que se passe-t-il quand on maigrit ?
Diminuer les apports énergétiques pendant plusieurs jours oblige l'organisme à aller puiser dans ses réserves de graisses (les triglycérides) pour fournir les calories qui manquent. De façon simultanée, un signal d'alarme s'allume. En effet, le corps considère la restriction comme une période de famine et il va tout mettre en œuvre pour résister à ce manque de nourriture (c'est la tête qui a décidé la restriction alimentaire, mais le corps n'apprécie pas). Le métabolisme de base va alors se modifier et les besoins journaliers du corps vont s'abaisser de quelques dizaines de calories. En parallèle, l’organisme qui a été privé, va se mettre à stocker les calories qui arrivent, en prévision d’une nouvelle période de disette (un nouveau régime).
Ce processus est irrémédiable et s’accentue à chaque nouvelle restriction calorique .

Le premier piège se déclenche.

La restriction cognitive : le piège se resserre.
Un régime sévère demande des restrictions importantes : pas de sucreries, peu de féculents, pas de fritures, pas de sauces…. Et du coup, moins de plaisir ! On mange pour calmer sa faim, mais on ne tire aucune jouissance des aliments que l'on consomme. Là encore, l’organisme va se rebeller. Les envies de sucre ou de hamburgers vont se faire de plus en plus fréquentes et se solder à la moindre contrariété par un « lâchage » sur la nourriture. Tout ce qui était interdit y passe : le « Nutella » du petit frère, les gâteaux de mamie et même les raviolis froids. On reprend alors le poids perdu (et même plus), avec le sentiment très culpabilisant d’avoir échoué.
C’est le second piège des régimes : la restriction cognitive.
Cette restriction est un acte volontaire, décidé par la personne qui veut maigrir et non une limitation obligatoire dictée par les circonstances.


Se faire plaisir pour maigrir sans risque
Maigrir sans risque, c’est maigrir sans régime. Il faut bannir la logique même du régime pour accepter l’idée d’un nouvel équilibre alimentaire. En effet, qui dit régime dit action limitée dans le temps (un mois, 6 mois, 1 an..) et surtout restriction. A l’inverse, la recherche d’un nouvel équilibre alimentaire doit permettre de faire correspondre les besoins énergétiques de la personne et ces apports alimentaires sans engendrer de restriction (le moins possible). Cette démarche est plus compliquée que la mise en place d’un régime restrictif. Elle nécessite de mieux connaître les goûts de la personne, ces besoins caloriques (métabolisme de base et style de vie) et ses contraintes de consommation. La recherche d’un nouvel équilibre nutritionnel inclut également l’analyse des comportements, afin de mieux repérer les pièges et les erreurs alimentaires : manger sans faim, grignoter, jeûner….

Les aliments allégés ont-ils vraiment un intérêt?

Beaucoup de marques alimentaires proposent aujourd'hui des produits allégés dans leur gamme. Certains en ont même fait une spécialité (Sveltesse, Taillefine, Weight Watchers…) Même le pain de mie se décline aujourd’hui en variété "light".
Mais quel est réellement l’intérêt de ces produits ?

Plusieurs types d’allégés
Un aliment light est appauvri en calories et vise à limiter les nutriments les plus caloriques : graisses (= lipides) et sucres (= glucides).
Il existe donc plusieurs types d’aliments allégés : les allégés en sucre, les allégé en gras et ceux qui sont allégés à la fois en sucre et en gras.

Les aliments allégés en lipides
Cet allègement paraît justifié pour des aliments naturellement gras comme le lait entier, les fromages, la charcuterie ou le beurre…. Prenons un exemple. Le beurre contient normalement 82% de matières grasses. Les beurres allégés n’en contiennent que 41%, 25% ou même 15%. On bénéficie donc d'une baisse calorique importante : 750 calories pour le beurre normal contre 250 calories pour le beurre à 25%.
Malheureusement, en perdant des calories, les aliments perdent souvent en goût. Les lipides sont en effet des substances qui améliorent le passage des saveurs et procurent une texture douce et onctueuse aux aliments. Pour remplacer ce goût perdu, les industriels ajoutent des additifs aux produits allégés et notamment des amidons modifiés.
Se rajoute à cela, la surconsommation de l’aliment allégé. Les études le prouvent : on consomme en plus grande quantité un aliment light (histoire de bonne conscience).
Une règle simple à retenir : un aliment allégé en matière grasse n’est utile qu’à deux conditions : qu’il reste bon au goût et qu’il ne soit pas trafiqué.
Le lait demi écrémé est un bon exemple d’un allégement réussi.

Pas d’allégé pour les enfants
Enlever en totalité les lipides d’un aliment signifie supprimer aussi la plupart des vitamines liposolubles : vitamines A,D,K,E, indispensables à l'organisme et notamment à la croissance.
Mieux vaut donner aux enfants des produits non allégés et leur apprendre à limiter les quantités.

Les aliments allégés en sucre

L'allègement en sucre se fait de 3 façons différentes : en limitant la quantité de sucre rajouté (confitures, jus de fruit…), en remplaçant une partie (ou la totalité) du sucre par une édulcorant intense (aspartam, saccharine), en substituant le glucose ou le saccharose par un autre sucre : fructose….
Réduire le taux de sucre rajouté présente un réel intérêt diététique, sans inconvénient associé.
Par contre remplacer le sucre par autre chose n'est pas toujours une bonne affaire. Il semble en effet que les édulcorants intenses comme l’aspartam ne leurre pas réellement l'organisme qui va chercher à compenser en réclamant plus de sucre.
Cette compensation ne s’exerce qu’à partir d’une certaine dose consommée. On peut donc considérer que la consommation épisodique d’un soda light à la place d’un soda bourré de sucre reste une bonne idée.
Attention enfin à certains sucres de remplacement (fructose, FOS…), qui bien sûr sont moins caloriques que le glucose ou le saccharose, mais peuvent entraîner parfois des troubles intestinaux (douleurs, abdominales, ballonnements).

Les Vertus du Thé

Avant d'être un breuvage, le thé était considéré par les anciens comme un remède médicinal, comme « la boisson aux mille vertus ». C’est de nos jours la boisson la plus consommée dans le monde après l’eau.

Des avantages indéniables
La première vertu du thé est son action anti-oxydante, particulièrement intéressante pour lutter contre les maladies cardio-vasculaires. Les études montrent que cet effet anti-oxydant est 5 fois plus puissant pour le thé que pour les vitamines C et E. Ce sont les flavonoïdes, substances de la famille des polyphénols contenues dans le tanin, qui confèrent au thé ses qualités anti-oxydantes.
Le thé contient par ailleurs des vitamines C, E, B, P, même si certaines sont détruites lors de la fermentation. Cette boisson est également riche en fluor, conseillé pour la prévention des caries.
Enfin dans la liste des vertus du thé, n'oublions pas que cette boisson est acalorique : le thé n’apporte aucune calorie.

D’innombrables variétés
Il existe deux variétés de thés : celle de Chine et celle d’Inde, même si d’autres pays comme la Russie ou l’Afrique sont devenus producteurs.
Les sous variétés, aussi appelées « jardins », sont par contre très nombreuses.

On retient les grandes appellations :
- thés verts
- thés noirs de Chine
- thés noirs d’Inde
- thés noirs de Ceylan (Sri Lanka)
- thés fumés de Chine
- thés parfumés (dont l’Earl grey)
- blended : mélange thé non parfumés

Les thés noirs sont largement plus utilisés. Ils subissent une fermentation, contrairement aux thés verts.

Pas plus de 3 ou 4 tasses par jour
Malgré les nombreuses vertus du thé, il ne faut pas en abuser. Cette boisson contient en effet de la caféine et la théobromine, substances excitantes, qui peuvent entraîner insomnies et palpitations. Une tasse de 200 ml de thé contient environ 50 mg de caféine (100 mg pour un café).
Par ailleurs, il est préférable de boire son thé en dehors des repas, pour qu'il n'y ait pas de compétition avec les aliments riches en calcium.

Préférer un thé bien infusé
Les qualités nutritionnelles du thé sont accentuées lorsqu'on le laisse infuser longtemps. Le tanin diffuse mieux et les bénéfices sont concentrés. Ce processus est vrai pour n'importe quel thé, qu'il soit noir ou vert.
Et contrairement à ce qu’on pense, un thé bien infusé est moins riche en caféine, car le tanin inhibe en partie la caféine.

dimanche 18 novembre 2007

Le Plaisir de Manger

Manger est un des plaisirs fondamentaux de la vie et doit le rester. Pourtant, il devient compliqué de faire la part des choses en matière d’alimentation.

Existe-t-il des bons et des mauvais aliments ? Quelle est la bonne façon de manger ? Doit-on avoir peur des aliments industriels ? Autant de questions qui demandent des réponses simples, basées sur le bon sens et la connaissance.

La société de consommation transforme nos comportements au fur et à mesure. Partant d’un besoin, l’acte alimentaire devient une envie, parfois difficile à concilier avec la minceur.
Seule la connaissance peut aider à retrouver le chemin d’une alimentation saine, adaptée à nos besoins. La connaissance de soi, de ses goûts, de ses limites aussi. Et bien sûr, la connaissance de son environnement : connaître les aliments, savoir les associer et les cuisiner en fonction des contraintes de santé. Déchiffrer les messages de communication diffusés par les industriels est également fondamental pour utiliser au mieux les nouveaux aliments.

Chacun joue un rôle dans la diffusion de ces connaissances. La famille détient un rôle d’apprentissage au « bien-être alimentaire ». Le monde du travail, l’école, les institutions participent également à la diffusion des messages de prévention.